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Algérie

De la Méditerranée aux Oasis

Périple culturel, Rencontre avec les peuples, Exclusivité OSM’OZ, En famille








DESCRIPTION | ITINERAIRE | TARIF / RESERVATION




JOUR 1 : FRANCE – ORAN
Envol à destination d’Oran, sur vol régulier Aigle Azur.
Arrivée en fin d’après-midi. Accueil à l’aéroport par votre guide francophone et transfert à l’hôtel.
Installation dans la chambre.
Dîner et nuit à l’hôtel à Oran.

JOUR 2 : ORAN
Petit-déjeuner à l’hôtel.

Départ pour la visite du plateau de Sidi Abdelkader el Djilani (panorama d'Oran et de Mers el Kébir) : 410 mètres d’altitude sur la montagne du Murdjajo. En ce lieu se dresse un édifice consacré à Sidi Abdelkader El Djilani (saint homme qui donna naissance à la première confrérie religieuse musulmane mais qui n’est jamais venu en Algérie). L’espace a été aménagé, durant les années 80 en lieu de détente. Un téléphérique y mène les gens à partir du centre ville.

Continuation vers la Basilique de Notre Dame du Salut dit le Fort de Santa Cruz. C’est en cet endroit qu’eut lieu, le 4 novembre 1849, le miracle de la pluie. L’eau de cet orage qui dura 3 journées permit de lutter contre l’épidémie de choléra qui a ravagé la population de la ville d’Oran. Depuis et jusqu’à l’indépendance du pays (juillet 1962), les catholiques organisent, chaque année, un pèlerinage sur les lieux. Ce pèlerinage a lieu, depuis 1967-1968, à Nîmes où une réplique de la basilique a été construite. La construction de l’édifice sur les lieux du miracle dura un peu plus d’un siècle. Quatre vierges se sont succédées, pour veiller sur le site.

Passage par la Porte du Santon ; une des trois portes qui, au moyen âge permettait d’entrer ou de sortir de la ville fortifiée. La porte a été comblée pour aménager la route qui mène au quartier de la Scaléra. Cependant, la muraille d’enceinte et les tourelles de gardes (œuvres réalisées au 16ème siècle par les Espagnols) existent toujours. Arrêt à l’Eglise Saint Louis : L’église a été cathédrale d’Oran jusqu’en 1913. Actuellement désaffectée, le premier niveau abrite un centre culturel. Passage à la Place de la perle : un arrêt sur cette place, permet de lire, sur la façade d’une boutique, une inscription qui date de la présence espagnole. En face, se dresse le minaret de la perle, de style arabo-andalou. Toutes proportions gardées, l’architecture rappelle la Giralda de Séville et la Koutoubia de Marrakech. A partir de la place, court une petite ruelle en pente qui sert, la matinée, de marché quotidien. On y trouve les fruits et légumes de saison et les produits de la pêche. Au débouché du marché, s’offre une autre rue. A une centaine de mètres, on découvre le petit mausolée de Sidi El Houari, saint patron de la ville et des puisatiers. Ce personnage, né dans les environs de la ville de Mostaganem, est venu s’installer à Oran, vers la fin du 14ème siècle. Sur la route qui mène aux hauteurs, un mur aveugle où s’ouvre une petite porte. Derrière le mur se dressent les bâtiments du premier hôpital militaire français, construit dès le début de la colonisation. En contrebas, les bains turcs, construits par le bey Bouchlaghem, durant la première présence ottomane (1708-1732). Les Français y installeront la blanchisserie de l’hôpital militaire. Continuation vers la Place Kléber : centre-ville jusqu’à la fin du 19ème siècle, la place s’enorgueillit de trois monuments :
- La porte de Canastel : Seule porte médiévale qui demeure encore debout et qui donne sur la rampe de Madrid,
- L’ancien Hôtel de la Paix : premier hôtel de la ville. Napoléon III y a séjourné durant sa visite de la ville. Actuellement, le bâtiment abrite les services de l’office de gestion des immeubles,
- L’ancienne préfecture : le bâtiment a abrité les services de la préfecture jusqu’en 1958.
Continuation vers la Place de la République : vaste place d’où l’on peut voir la mer et le port d’Oran. On y trouve un kiosque à musique, la fontaine Aucour (du nom d’un architecte qui a marqué durablement l’urbanisme oranais) et de beaux arbres dont des ficus plus que centenaires. Séparés de la place par une rue, se dressent les bâtiments de la maison Bastos, manufacture de cigarettes de la marque dont elle porte le nom. L’usine produit toujours, mais sous une autre dénomination, du tabac.

Déjeuner en cours de visites.

Sur cette même place vous pourrez admirer le monumental Hôtel de Ville, construit en 1886. Deux lions débonnaires, œuvre en bronze du sculpteur Caïn, flanquent les escaliers. On peut également visiter l’opéra, édifice construit en 1905. Enfin, au centre de la place, on peut voir l’obélisque de la bataille de Sidi Brahim que couronne le bronze de la Victoire ailée. Vous découvrirez ensuite la plus grande fortification espagnole d’Oran (2 kilomètres de muraille), construite durant la présence espagnole qui s’est étalée sur près de 3 siècles (1509-1792) presque sans interruption. Cette fortification fait partie du système défensif espagnol contre les Ottomans qui avaient étendu leur empire sur tout le territoire Algérien. Après le départ des Espagnols le bey Mohamed El Kébir qui fait transférer le siège du beylicat de Mascara vers Oran, va choisir l’endroit pour y édifier son palais. Sur ce site, on peut donc visiter le palais du bey mais aussi le donjon mérinide et la promenade de l’Etang. Continuation vers le Palais du Bey : Palais édifié par Mohamed El Kébir pour en faire le siège de son gouvernorat. Le palais se compose de trois bâtiments : Le diwan où le gouverneur donnait audience, le harem qui constitue la résidence du bey et de ses femmes et le bâtiment appelé «Pavillon de la favorite». Le palais du bey connut des transformations durant la période française (1831 – 1962). Il servit de siège du gouverneur militaire français jusqu’à l’indépendance. Près de l’entrée de la fortification se dressent, au milieu de constructions un peu plus récentes, trois tours dont la construction est attribuée aux Mérinides ; dynastie belliqueuse, venue du sud du Maroc, contemporaine de la dynastie des Zianides à laquelle elle livra une longue guerre pour la domination du Maghreb. Les Mérinides connurent des fortunes diverses et purent un certain temps occuper même Tlemcen : la capitale des Zianides. Ils prirent Oran en 1347 et y édifièrent les premières fortifications. A moins d’un jet de pierre du palais du bey, dans le virage que fait la rue Philippe, s’élève la mosquée du Pacha : construite juste après le départ des Espagnols, par le bey Mohamed el Kébir qui, pour des raisons politiques, la dédia à son Pacha. Le minaret octogonal témoigne de l’architecture turque. Sur le versant de la falaise qui domine l’actuel port d’Oran et en contrebas de la muraille, une longue promenade a été aménagée dès 1836. On doit son aménagement au général de l’Etang qui disait qu’une ville n’était pas un ensemble de constructions mais aussi des espaces verts et des jardins. On y trouve des essences rares. La promenade, longue de près de 500 mètres, débouche sur la rampe Vallès qui joint le port au centre de la ville.
A la jonction du boulevard Front de mer avec la rampe Vallès, s’ouvre la porte du Petit Vichy ; agréable espace vert. En contrebas le Théâtre de verdure ne cesse d’abriter, chaque année, au début d’août, les festivals internationaux du Raï.

Diner et nuit à l'hôtel à Oran.

JOUR 3 : ORAN – TLEMCEN (122 km)
Petit-déjeuner à l’hôtel.

Départ en direction de Tlemcen. Les découvertes commenceront par la visite d’El Mansourah. Elevée en 1302 par Abou Yacoub autour de son camp, durant le siège de Tlemcen par les Mérinides, El Mansourah devient rapidement une ville. Ce ne fut d'abord qu'un camp militaire, réalisé par le sultan mérinide Abou Yacoub en 1299, lors du premier siège de Tlemcen. Le siège se prolongeant, le sultan se fit bâtir, à l'approche de l’hiver, si rigoureux en ces lieux, une demeure royale, jeta les fondations d'une mosquée pour lui et ses hommes et fit édifier des habitations pour ses soldats et les fonctionnaires royaux, le tout défendu par une muraille. Le premier noyau de cette ville reçut le nom «El mahala el mansourah», qui signifie « Le camp victorieux ». Le siège durant, au bout de deux ans, le sultan fit construire un considérable mur d'enceinte. Tlemcen, fermée au négoce dont elle était le siège, toute l'activité commerciale fut dévié vers El Mansourah dont l'étendue s'accrut. La population augmenta et ce qui n’était qu’un camp devint rapidement une ville. Le sultan y fit alors édifier des bains, des caravansérails, un hôpital et une mosquée dont le minaret, était d'une hauteur extraordinaire. Il donna à la ville le nom d'El Mansourah. Le siège dura plus de huit ans. Tlemcen fut sur le point de céder, mais le souverain Mérinide ayant été assassiné par un de ses esclaves, en 1307, Mansourah fut évacuée. Vingt-huit ans plus tard, les Mérinides revinrent et occupèrent Tlemcen. Abou El Hassan, releva Mansourah qui devient le siège du gouvernement Mérinide du Maghreb Central. Il s’y fit construire un vaste palais où il résida de nombreuses années. Lorsque les Zianides eurent reconquis Tlemcen, Mansourah fut frappée d'un arrêt de destruction, cette fois sans appel.
Vous découvrirez ensuite le Plateau de Lalla Setti : le site, palier inférieur des contreforts des monts de Tlemcen, haut de plus de 1000 mètres, domine la ville de Tlemcen (800 mètres d’altitude en moyenne). A partir de cet endroit, on peut jouir d’un admirable panorama qui englobe la ville, ses extensions, les villages environnant et les monts des Traras qui se profilent à l’horizon nord. Le plateau a fait l’objet de grands travaux d’aménagement (étang artificiel, musée, kiosques en bois). D’autres bâtiments, comme la tour d’observation, sont en cours de réalisation. A l’une des extrémités du plateau, vous pourrez observer le mausolée de Lalla Setti, sainte femme, venue d’Irak et établie à Tlemcen où elle a vécu entre le 12ème et le 13ème siècle.
Continuation vers le mausolée de sidi Boumediene. La mosquée fut construite en 1339, par Abou el Hassan Ali, sultan des Mérinides qui occupaient en ce temps la ville de Tlemcen. A l’entrée même de la mosquée, on peut admirer la voûte du porche et la monumentale porte, œuvre d'art en bois de cèdre, recouverte de bronze, travaillée en dessins géométriques. Dans l’enceinte même de l’ensemble mais hors de la mosquée proprement dite, une porte en bois, couronnée d’un auvent, donne sur un escalier qui mène le visiteur dans le petit patio du mausolée. On peut y admirer quatre colonnes d'onyx et, dans un coin, un puits avec sa margelle usée par la chaîne. Sur la cour s’ouvre la porte de la koubba, à l’intérieur de laquelle se dresse le cénotaphe, richement recouvert de soies multicolores, où repose la dépouille de Sidi Boumediene. Plus tard, en 1346, vint s’y ajouter l’édifice destiné à l’enseignement, connu sous l’appellation de «Medersa Khaldounia». En contrebas de la mosquée et du mausolée, se cache Dar Essoltane, une splendide demeure où le sultan Abou el Hassan Ali avait ses quartiers.

Vous poursuivrez ensuite sur une vingtaine de kilomètres de la ville, en direction des Grottes de Beni Add : une route en lacets qui grimpe en corniche jusqu’à une altitude de 1.130 mètres, mène aux grottes de Beni Add. Le seuil franchi, on emprunte un escalier qui donne sur une impressionnante cavité aux dimensions de cathédrale. La longueur totale s’étend sur environ 700 mètres et comprend trois gigantesques salles. La première se situe à 45 mètres de profondeur, la seconde à 15 mètres, tandis que la troisième bat le record de 57 mètres. De fascinantes stalagmites et stalactites, aux formes diverses, et les couleurs tranchées, qui ornent le plafond et les murailles, composent un tableau qui vous laissera rêveur, émerveillé et admiratif face à l’art de Dame Nature. Dans l’une des salles, des stalagmites se sont unies à des stalactites pour donner forme à de gigantesques colonnes de plus de 18 mètres de haut.

Déjeuner en cours de visites.

Diner et nuit à l’hôtel à Tlemcen.

JOUR 4 : TLEMCEN – TAGHIT (645 km)
Petit-déjeuner à l’hôtel.

Départ pour Taghit. Journée entièrement consacrée au trajet vous menant à Taghit, pour une durée de 8 à 9 heures.
Vous découvrirez progressivement la quiétude des sables au creux des dunes. Tout un espace de rencontres, de découvertes, d’évasion, de recueillement avec en toile de fond, l’azur du ciel et les couleurs saisissantes d’un désert magique. Vous partirez donc pour Taghit, la perle la plus fine du Sahara, en passant par Béchar, la capitale du sud ouest algérien, une des plus anciennes villes d’Algérie et lieu de traversée des caravanes d’Orient transportant leurs marchandises jusqu’à la côte atlantique. Entourée d’une chaîne de montagnes majestueuses dont la plus haute « Djebel Antar » culmine à près de 2000 mètres d’altitude, elle se distingue par sa dense palmeraie de plus de 20 000 palmiers. Jadis une simple région de forêts et de savanes, Béchar, capitale de la Saoura, est devenue une région économique importante, le nœud de communication avec le haut Guir, le Tafilalt, les oasis du Touat et du Gourara, le Mali et la Mauritanie.
La grande vallée façonnée par l’oued portant le même nom, la Saoura est l’une des régions les plus attrayantes du sud algérien. Un décor fait de paysages lunaires de la Hamada du Guir, contrastés à l’autre rive par les splendides dunes dorées du grand erg occidental. Entre ces deux ensembles féeriques s’incrustent, tels les joyaux d’un collier, palmeraies et ksour le long du lit des Oueds.

Déjeuner et diner pendant le trajet. Arrivée prévue en début de soirée. Nuit à l’hôtel à Taghit.

JOUR 5 : TAGHIT
Petit-déjeuner à l’hôtel.

Oasis située à 95 km de Béchar, Taghit, comme d’ailleurs tout le chapelet de Ksour qui longent l’oued Saoura sur des centaines de kilomètres, est une curiosité de la nature, avec ses contrastes fascinants, uniques au monde : le désert de sable avec ses majestueuses dunes et la rocaille cendrée du désert et des pierres nommées le Hamada, une vallée tracée par l’oued Zousfana, une palmeraie qui se longe. Vous partirez à la découverte des ruines de Baroun : imposante falaise qui domine la vallée et le ksar de Taghit. Juché sur ce Djebel, on peut percevoir les traces du « Fort de l’Eperon », ancien poste militaire français qui fut le siège d’une bataille célèbre en 1903, opposant les Zayanes (nomades de la région) et les tirailleurs français. C’est au cœur des ruines de l’ancien Ksar Baroun que des vues exceptionnelles et imprenables sur le village de Taghit et ses environs, s’offrent aux yeux émerveillés du visiteur. Puis vous descendrez vers la palmeraie, en suivant les méandres de l’oued Zousfana, sur une distance de 16 km, le long de la vallée. La palmeraie de Taghit est de loin la plus remarquable avec ses 120 000 palmiers dattiers répartis en 59 variétés. Le paysage de la palmeraie est d’une verdure dense et apaisante, de jardins potagers irrigués par une eau abondante et d’arbres fruitiers variés (mûriers, abricotiers …) .

Déjeuner traditionnel dans les vergers.

Le soir vous partirez escalader la grande dune jusqu’à son sommet; vous assisterez alors à un magnifique coucher de soleil qui vous remplira d’émotions. La grande dune de Taghit est l’une des plus grandes dunes du monde puisqu’elle culmine à environ 190 mètres d’altitude. Elle est remarquable par sa stabilité car elle s’arrête d’une manière nette aux limites de l’oasis malgré son imposante hauteur et malgré les vents violents qui s’abattent sur la région à certaines périodes de l’année. Son plus grand trésor est l’époustouflant panorama qu’elle dessine face à nous, particulièrement au moment où le soleil se couche à l’horizon derrière les falaises de Béni Ouarou.

Diner traditionnel.
Nuit à l’hôtel à Taghit.

JOUR 6 : TAGHIT – BENI ABBES – ADRAR (480 km)
Petit-déjeuner à l’hôtel.

Vous prendrez la route vers Béni Abbes : on l’appelle l’oasis blanche et la perle de la Saoura. Ville de renommée mondiale qui possède de nombreux attraits. Tout d’abord, son vieux ksar, que vous visiterez, datant du 11ème siècle dominant la rive droite de l’Oued Guir formé de multiples maisons construites en Toub, s’enchâsse dans les profondeurs de sa somptueuse palmeraie en forme de scorpion (8000 palmiers dattiers). Ensuite Béni Abbes, c’est aussi son musée-zoo et son jardin botanique d’un intérêt certain. On peut y voir des poteries anciennes, pointes de flèches et fragments d’os pétrifiés de l’ère préhistorique. On y rencontre aussi chacals, vautours, gazelles et tortues géantes. La source originelle de cette ville (qu’on dit datant du 6ème siècle de l’Hégire) offre au voyageur une eau douce de qualité supérieure. Vous découvrirez sa piscine naturelle qui fait sa renommée.

Pendant cette étape saharienne, et pour vous mettre en appétit, vous vous adonnerez à la pratique du ski sur sable.

Déjeuner sur le site.

Départ pour Adrar, pour un trajet de 386 km et d’une durée de 04h30 environ.
Diner et nuit à l’hôtel à Adrar.

JOUR 7 : ADRAR - TOUAT
Petit-déjeuner l’hôtel.

Découverte de la pittoresque ville d’Adrar, capitale du Touat appelée jadis « Timi », dont le nom signifie « pierre, rocaille » en Berbère. Elle se prononce localement « Adghar » ; c’est la traduction française qui en a fait « Adrar ». C’est la capitale du Touat, somptueuse vallée de palmeraies. Mais le Touat est avant tout l’arrière pays du « Boulevards des Palmiers », un chapelet de fortins moyenâgeux sahariens surveillant les cultures bordant la Saoura dont il constitue la zone d’épandage. Adrar fut le lieu de transit de caravanes commerçantes vers les pays d’Afrique noire, ce qui a permis la propagation de l’islam vers le sud du continent.

Déjeuner en cours de visites.

Visite du Ksar de Tamentit, ville qui fut la première capitale de la région, réputée pour son savoir, fait de spiritualité et d’architecture attirante. Les constructions dans cette ville sont de style néo-soudanais avec leurs Fouggaras, ces ingénieux systèmes d’irrigation qui distribuent l’eau équitablement, mais avec parcimonie. Située à 10 km au sud d’Adrar, cette "Cité du désert", "capitale perdue du Touat", à travers ces qualificatifs révèle toute sa dimension historique et légendaire. Elle a été peuplée par les tribus Zénètes au début de l’ère musulmane. Mais bien avant les Zénètes, la région du Gourara était habitée par un mélange de tribus judéo-chrétiennes. Certains historiens divisent l’histoire ancienne de cette oasis et de la région en trois périodes : de la protohistoire jusqu’à environ 100 après J.C, époque des berbères Gétules. La seconde époque est la période Hébraïque allant de 100 à 600 après J.C. La troisième époque couvre la période d’islamisation qui va de l’arrivée des premiers musulmans jusqu’au règne de la dynastie des Saadiens vers la fin du 16ème siècle. Cette oasis qui fût un important carrefour dans le commerce caravanier, a connu son apogée entre le 13ème et le 15ème siècle. A partir du 16ème siècle, Tamentit connût un long processus de dépérissement qui s’acheva par le coup de grâce donné par la colonisation française au début du 20ème siècle qui déplaça le siège de la capitale du Touat vers Timi, l’actuelle Adrar.

Diner traditionnel.
Nuit à l’hôtel à Adrar.

JOUR 8 : ADRAR – TIMIMOUNE (216 km)
Petit-déjeuner à l’hôtel.

Départ pour Timimoune, l’oasis la plus représentative de la région du Gourara, riche en contrastes, et que vous visiterez. Pendant ce trajet, une palette de couleurs et de formes défilera sous vos yeux ébahis. Vous vous remplirez de silence. Dans ce silence, le Sahara vous invitera au cheminement et à la paix intérieurs car « si loin que nous portent nos pas, ils nous ramènent toujours à nous-mêmes » (sagesse Touarègue), et « l’immersion dans le désert approfondit l’être, le délie de toute responsabilité, l’affranchit des choses accessoires » (Théodore Monod).

Déjeuner en cours de route.
Diner et nuit à l'hôtel à Timimoune.

JOUR 9 : TIMIMOUNE
Petit-déjeuner à l’hôtel.

Surnommée « la flamboyante », Timimoune a été édifiée au-dessus de l’oasis du même nom. Elle est réputée pour la couleur de ses constructions en ocre rouge. Elle fait partie des 3 villes construites dans le style néo-soudanais. Elle domine la « Sebkhra » qui est l’ancien site de ce qui fut autrefois tantôt un fleuve, tantôt une étendue lacustre. Le village est le même que les autres oasis de la région du Gourara, un village qui surplombe la palmeraie et qui ouvre sur le bassin sédimentaire de la Sebkhra, offrant un magnifique panorama sur la partie méridionale du grand erg occidental, sur de splendides dunes. Il y a de nombreux siècles, des bateaux empruntaient la Sebkhra, comme en atteste des écrits anciens, ainsi que la tradition orale, certains villages de ses rives auraient des noms de ports, aujourd’hui disparus.

Déjeuner en plein cœur de la palmeraie.

Balade dans la quiétude de la palmeraie qui sépare la ville de la Sebkha, l’une des plus importantes du Sahara. Les cultures y sont irriguées par les ingénieuses foggaras d’Ouled Saïd, que vous visiterez, un système de canaux souterrains qui peuvent être enfouis jusqu’à 60mètres et à l’extrémité desquels l’eau est répartie entre les jardins par un système de peignes de pierre. La visite de la grotte d’ighzer fera également partie des découvertes de la journée.

Dîner traditionnel.
Nuit à l’hôtel à Timimoune.

JOUR 10 : TIMIMOUNE – EL GOLEA – GHARDAIA (605 km)
Petit-déjeuner à l’hôtel.

Après le petit-déjeuner départ pour El Goléa qui est une importante oasis située en bordure de l'erg occidental, sur la route transsaharienne. Vous ferez la visite de son vieux Ksar qui domine toute l'oasis et qui a été édifié sur un piton rocheux par les Berbères Zénètes. Dans un univers dominé par l'ocre rouge des dunes de l'extrémité orientale du Grand Erg occidental, vous y découvrirez également l'Eglise Saint-Joseph et la tombe du Père Charles De Foucauld, en passant par le lac salée.


Déjeuner en cours de visites. Ce sera également l’occasion de vous poser quelques instants et d’apprécier le calme environnant pour un moment de contemplation, de méditation et de sérénité. Se remplir de silence et boire l'immensité du désert.
Continuation vers Ghardaïa.

Diner et nuit à la maison d’hôte à Ghardaïa.

JOUR 11 : GHARDAIA – EL ATTEUF – BENI ISGUEN
Petit-déjeuner à la maison.

Départ pour la visite du système de partage des eaux. Dans ce système de distribution on trouve l’œuvre ingénieuse des premiers Ibadites arrivés dans la vallée. Quatorze galeries souterraines creusées dans la roche distribuent l’eau de l’oued vers les jardins de la palmeraie. La quantité d’eau acheminée dépend strictement du nombre de palmiers à irriguer.


Vous partirez ensuite vers la ville d’El Atteuf qui est la plus ancienne ville de la vallée et la seule à posséder deux minarets et deux palmeraies. Votre journée commencera par la visite de son Ksar. Vous y découvrirez notamment le mausolée de Sidi Brahim qui a plus de sept siècles. Le Corbusier s’en serait inspiré pour édifier la Chapelle Notre dame du haut à Ronchamp, près de Vesoul. Cette mosquée exhale un fort sentiment de plénitude.
Votre périple se poursuivra par la visite de Ghardaïa, ce joyau architectural, qui est l’une des plus importantes cités de la Pentapole du M’Zab, construite en 1048 par deux saints musulmans, les frères Mohammed et Slimane Ben Yahia. Vous visiterez son Ksar, bâti au pied des montagnes dominant la vallée de l’Oued M’Zab. Vous y découvrirez la grande mosquée surmontée de son minaret majestueux composé de 114 marches comme les 114 sourates du Coran, et la mosquée de Cheikh Ammi Saïd : la masse blanche de cette mosquée-tribunal, datant du XIIème siècle, apparaît sur la pente d’un vaste cimetière. Ammi Saïd, éminent juriste, tranchait les cas qui n’avaient pu être réglés par les chefs religieux locaux dans leurs assemblées.

Déjeuner en cours de visites.

Découverte de la ville de Beni-Isguen et de son Ksar. Cette ville appelée « la religieuse » et « la secrète », a été construite à partir du XIIIème siècle. Dans cette ville sainte règne l’ordre et la discipline dans le respect des préceptes hérités des ancêtres Ibadites. C’est la cité la plus marquante de la vallée. Vous y découvrirez la tour de guet, qui s’élève à 18 mètres (inscrite au patrimoine mondiale de l’humanité) et son marché à la criée, ou les « crieurs » nommés par la mosquée pour leurs qualités morales, ont en charge la transaction des biens qui leur sont confiés.

Retour, dîner et nuit à la maison hôtel à Ghardaïa.

JOUR 12 : BENI ISGUEN - GHARDAIA - ALGER - FRANCE
Réveil matinal.
Petit-déjeuner à la maison.
Transfert avec assistance à l’aéroport de Ghardaïa.
Envol pour la France via Alger sur vol régulier Air Algérie, puis Aigle Azur.






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