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Algérie

Les Grandes Cités du Nord

En famille, Périple culturel, Exclusivité OSM’OZ, Rare et insolite








DESCRIPTION | ITINERAIRE | TARIF / RESERVATION




JOUR 1 : FRANCE – CONSTANTINE
Envol à destination de Constantine, sur vol régulier Aigle Azur.
Arrivée dans la matinée. Accueil à l’aéroport par votre guide francophone, transfert à l’hôtel et installation dans la chambre.

Départ pour la visite de Constantine, l’antique Cirta, la citadelle des rois Numides, qui a inscrit dans la roche toute l’épopée des bouleversements écologiques. Cette ville, se situe en plein centre de l’est algérien et est bâtie sur un majestueux rocher situé sur les 2 côtés de l’Oued Rhumel ; elle est ainsi cernée par de véritables obstacles naturels. C’est la cité des vertiges grâce notamment à son canyon, ses escarpements, et ses ponts construits à l’époque coloniale. Alexandre Dumas a vécu cette émotion en la visitant : « un cri d’admiration, presque de stupeur au fond des gorges sombres sur la crête d’une montagne baignant dans les derniers reflets rougeâtres d’un soleil couchant, apparaissait une ville fantastique. Quelque chose comme l’île de GULIVER ». Vous admirerez la beauté grandiose de ses paysages, son spectacle féerique où la réalité fait partie du rêve et de l’imaginaire.

Déjeuner en cours de visites.

Vous poursuivrez votre parcours avec la découverte de la Médina, d’une architecture typique, synthèse de la période islamique. Ses rues pittoresques en lacets, ses impasses et passages voûtés, créent une ambiance bien particulière. C’est tout un univers qui nous ramène au moyen âge.

Retour à l’hôtel.
Diner et nuit à l’hôtel à Constantine.

JOUR 2 : CONSTANTINE – DJEMILA - CONSTANTINE
Petit-déjeuner à l’hôtel.

Départ pour la découverte de Djemila, la belle, l’antique « Cuicul » qui a bravé le temps et où l’on peut admirer les impressionnants vestiges qu’elle abrite, qui sont autant de témoins vivants de l’histoire des civilisations. Classée patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, c’est un véritable musée à ciel ouvert chargé d’histoire. La cité fut fondée à la fin du 1er siècle après J.C. sur un petit plateau en pente rocheuse au temps de l’empereur «Nerva». Elle fut initialement conçue pour être une cité militaire. Elle devint municipe doté d’une assemblée et de magistrats élus. Le christianisme y est apparu assez tôt. On connait le plus ancien évêque, Pudentianus (256), qui siégea au concile de Carthage, et aussi Cresconius, qui participa à la conférence de 411. Elle connut une grande prospérité aux IV et Vème siècles et même au-delà. Des monuments chrétiens (groupe épiscopal) construits à cette époque témoignent de l’importance de cette cité. Quelques vestiges particulièrement remarquables : le théâtre, l’arc de triomphe, le forum des Sévères, les thermes, des maisons privées… vous racontent leur propre histoire. L’Etat remarquable des allées couvertes de pavés d’époque est rehaussé par le grand sens esthétique des œuvres architecturales.

Déjeuner proche du site.

Retour à l’hôtel.
Diner et nuit à l’hôtel à Constantine.

JOUR 3 : CONSTANTINE – GUELMA – TIDDIS - CONSTANTINE
Petit-déjeuner à l’hôtel.

Départ pour un parcours de 120 km environ vers la ville de Guelma. Elle fut une cité numide, avant de devenir municipe sous Trajan et colonie romaine vers la fin du IIIème siècle après JC. Elle fut le siège d’un évêché dès le début du IVème siècle, et eut plusieurs évêques, dont Donatius, Megalius et Possidius. Vous découvrirez notamment son théâtre qui offre un splendide panorama sur la ville et ses sources chaudes, déjà utilisées bien avant que les romains ne les redécouvrent, pour leurs vertus thérapeutiques.

Déjeuner en cours de visites.

Retour en direction de Constantine et de notre hôtel : sur le trajet retour, halte à Tiddis, située à 40 km à l’ouest de Constantine. C’est une ville qui a connu la conquête romaine, mais son nom Berbère prouve qu’elle avait existé bien avant. Ce site étagé reçut l’empreinte des civilisations Libyque, Punique, Romaine, Chrétienne et Musulmane. Mais elle est profondément marquée par les vestiges d’une vieille civilisation Berbère. Les plus anciens monuments sont les dolmens qui se trouvent sur le versant occidental du plateau. Tiddis-la-Rouge, vous offre un spectacle inoubliable, une vision inattendue au détour d’un virage: elle est implantée sur les flancs d’une montagne sauvage, enchâssée dans une terre ocre vif, et encadrée par le vert de la végétation et les ombres bleutées des rochers.
Nous reprenons la route et refaisons un dernier arrêt au Mausolée de Massinissa, vaillant roi Numide qui fit de Cirta la plus riche cité qui ne tarda pas à devenir capitale Numide en l’an 202 avant JC. Contrairement à tous les autres monuments funéraires du territoire national, le Mausolée de Massinissa a la particularité d’être de forme carrée. De 8,40 mètres de côté, il s’élève à une hauteur dégradée et se compose de cinq assises de pierre de taille formant gradins avec reculement de 40 cm et d’une hauteur allant de 80 cm à 2 mètres.

Diner et nuit à l’hôtel à Constantine.

JOUR 4 : CONSTANTINE - ALGER
Réveil matinal.
Petit-déjeuner à l‘hôtel.
Transfert avec assistance à l’aéroport de Constantine.
Envol pour Alger sur vol régulier Air Algérie.

Départ pour la visite du Palais des Raïs, en passant par la place des Martyrs. Ce palais, édifié à la fin du XVIIème siècle pour accueillir le Ministère de la Marine, est un ensemble architectural qui comprend 4 bâtiments. Le premier, était le Palais du Raïs : les murs percés d’une multitude de petites fenêtres sont couverts de mosaïques multicolores qui rappellent le luxe et le raffinement d’une époque ottomane soucieuse du détail. Les plafonds sculptés sont impressionnants. Ce palais, appelé Bastion 23, rappelle l’art de vivre des corsaires qui dominaient la méditerranée. Le palais est devenu, au début de l’occupation française la demeure du contre-amiral en charge de la gestion du port ; il a été ensuite restauré et transformé en musée. Dans une aile du palais, une mosaïque romaine témoigne encore du lointain passé où Alger se faisait appeler Ikosium. Nous partirons pour une visite guidée de la Casbah. Vieille ville médiévale d’Alger classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, qui la présente comme suit : « Dans l’un des plus beaux sites maritimes de la Méditerranée, surplombant les îlots où un comptoir carthaginois fut installé dès le IVème siècle avant JC, la Casbah constitue un type unique de médina, ou ville islamique. Lieu de mémoire autant que d’histoire, elle comprend les vestiges de la citadelle, des mosquées anciennes, des palais ottomans, ainsi qu’une structure urbaine traditionnelle (ruelles étroites, interminables escaliers descendant vers la mer...) associée à un grand sens de la communauté ». Depuis la place des Martyrs, la basse Casbah renferme les plus beaux monuments et palais d’Alger. Cette unité qui a été immortalisée dans plusieurs films, reste un lieu vivant emblématique d’Alger.

Déjeuner traditionnel dans une maison de la Casbah.

Nous nous dirigerons ensuite vers Notre Dame d'Afrique. La pose de la première pierre, par l’évêque d’Alger, monseigneur Pavy, eut lieu le 14 octobre 1855, mais l’édification de la basilique ne commença que le 2 février 1858. C’est en hommage au pèlerinage effectué par deux pieuses Lyonnaises, dans un ravin voisin, que la construction de cette basilique fut ordonnée par monseigneur Pavy. Ce dernier repose aux pieds de la basilique, disparu avant l’achèvement de l’édifice qui fut consacré quatorze ans plus tard, le 2 juillet 1872, par monseigneur Lavigerie. L’architecte Fromageau la construisit sur un plan byzantin, la surmontant d’une coupole. Ce plan offre la particularité d’être orienté avec le chœur au sud-ouest (au lieu de l’est habituellement). Son importance symbolique et religieuse se trouve résumée dans cette maxime inscrite en français, en arabe et en kabyle sur le mur de l’abside derrière l’autel : « Notre Dame d’Afrique, priez pour nous et pour les Musulmans ».
Passage par le Monument du Martyr et le quartier Pouillon.
Visite brève d'un atelier de céramique des disciples de Boumehdi: Céramiste qui a beaucoup participé aux œuvres de Pouillon.

Diner et nuit à l’hôtel à Alger.

JOUR 5 : ALGER – TIPASA - CHERCHELL - ALGER
Petit déjeuner à l'hôtel.

Journée complète consacrée à la visite du site de Tipasa et ses merveilles alentours. Témoignage exceptionnel de la rencontre des grandes civilisations méditerranéennes, Tipasa est une invitation à la promenade à travers les rues et édifices d’une cité romaine du IIème siècle. Ici, s’entrecroisent sous les pins et les oliviers, les civilisations Berbère, Phénicienne, Romaine, Vandale, Byzantine, Arabe et Européenne. Petite promenade guidée au cœur de la cité antique de Tipasa. Nous déambulerons dans ses rues à la découverte des temples, de l’amphithéâtre, de la fontaine, des thermes et des villas romaines. Au-delà de la grande basilique surplombant la mer vous découvrirez l’émouvante nécropole circulaire et la stèle à la mémoire de Camus, qui a su, mieux que tout autre, célébrer ce site naturel et archéologique antique («Noces à Tipasa»).

Nous déjeunerons dans un restaurant face à la mer. Viandes et poissons grillés dans des fours traditionnels.

Nous emprunterons ensuite la route côtière vers Cherchell au pied du mont Chenoua offrant de nombreux points de vue panoramiques. La route vers Cherchell, l'une des antiques Césarée, nous offre sur 23 km la possibilité de découvrir la magnifique corniche qui abrite de petites plages pittoresques. Nichée au pied du Mont Chenoua, située à 102 km d’Alger, cette cité fut fondée comme colonie phénicienne dès le IVème siècle avant JC, sous le nom d’Iol. Les Phéniciens en firent leur capitale sous le règne de Juba II ; elle prit le nom de Caesarea en signe de reconnaissance envers l’empereur romain Auguste, le nouveau César. Au Ier siècle, elle devint capitale de la province de Maurétanie et fut promue au rang de colonie sous l’Empereur Claude. La ville antique était entourée d’un vaste rempart dont la longueur a été estimée à 4 km.
Nous visiterons ensuite le musée archéologique de Cherchell, qui accueille l’une des plus belles collections de sculptures antiques dont la plupart sont des copies de statues grecques commandées à l’époque de Juba II ou des originaux, ainsi que de très belles mosaïques dans un remarquable état de conservation.

Départ vers le mausolée royal de Maurétanie datant du IIIème siècle avant notre ère, surprenante et imposante pyramide circulaire entourée de colonnes romaines, qui domine, d’un côté la fertile plaine de la Mitidja, et de l’autre les rives de la méditerranée. Cette sépulture présumée de Cléopâtre Séléné, épouse de Juba II, présente un dôme en gradin de pierres qui coiffe une base cylindrique ceinturée de 60 colonnes circulaires. Des reliefs de croix apparaissent sur chacune des portes orientées vers les quatre points cardinaux. Ce qui lui vaut d’être plus connu sous le nom du « Tombeau de la chrétienne ».

Retour à l'hôtel.
Diner traditionnel.
Nuit à l'hôtel à Alger.

JOUR 6 : ALGER - ORAN
Réveil matinal.
Petit-déjeuner à l‘hôtel.
Transfert avec assistance à l’aéroport d’Oran.
Envol pour Oran sur vol régulier Air Algérie.
Transfert et installation à l’hôtel à Oran.

Départ pour la visite du centre d’Oran qui démarre par le monumental Hôtel de Ville, construit en 1886. Deux lions débonnaires, œuvre en bronze du sculpteur Caïn, flanquent les escaliers. Nous visiterons également l’opéra, édifice construit en 1905. Enfin, au centre, on peut voir l’obélisque de la bataille de Sidi Brahim que couronne le bronze de la Victoire ailée. Vous découvrirez ensuite la plus grande fortification espagnole d’Oran (2 kilomètres de muraille), construite durant la présence espagnole qui s’est étalée sur près de 3 siècles (1509-1792) presque sans interruption. Cette fortification fait partie du système défensif espagnol contre les Ottomans qui avaient étendu leur empire sur tout le territoire algérien. Après le départ des Espagnols le bey Mohamed El Kébir qui fait transférer le siège du beylicat de Mascara vers Oran, va choisir l’endroit pour y édifier son palais.

Déjeuner en cours de visites.

Continuation vers le Palais du Bey : Palais édifié par Mohamed El Kébir pour en faire le siège de son gouvernorat. Le palais se compose de trois bâtiments : Le diwan où le gouverneur donnait audience, le harem qui constitue la résidence du bey et de ses femmes et le bâtiment appelé «Pavillon de la favorite». Le palais du bey connut des transformations durant la période française (1831–1962). Il servit de siège au gouverneur militaire français jusqu’à l’indépendance. Près de l’entrée de la fortification se dressent, au milieu de constructions un peu plus récentes, trois tours dont la construction est attribuée aux Mérinides : dynastie belliqueuse, venue du sud du Maroc, contemporaine de la dynastie des Zianides à laquelle elle livra une longue guerre pour la domination du Maghreb. Les Mérinides connurent des fortunes diverses et purent un certain temps occuper même Tlemcen, la capitale des Zianides. Ils prirent Oran en 1347 et y édifièrent les premières fortifications. A moins d’un jet de pierre du palais du bey, dans le virage que fait la rue Philippe, s’élève la mosquée du Pacha : construite juste après le départ des Espagnols, par le bey Mohamed el Kébir qui, pour des raisons politiques, la dédia à son Pacha. Le minaret octogonal témoigne de l’architecture turque. Sur le versant de la falaise qui domine l’actuel port d’Oran et en contrebas de la muraille, une longue promenade a été aménagée dès 1836. On doit son aménagement au général de l’Etang qui disait qu’une ville n’était pas un ensemble de constructions mais aussi des espaces verts et des jardins. On y trouve des essences rares. La promenade, longue de près de 500 mètres, débouche sur la rampe Vallès qui joint le port au centre de la ville.
A la jonction du boulevard Front de mer avec la rampe Vallès, s’ouvre la porte du Petit Vichy ; agréable espace vert. En contrebas le Théâtre de verdure ne cesse d’abriter, chaque année, au début d’août, les festivals internationaux du Raï.
Retour à l'hôtel, et durant le trajet il vous sera raconté le drame de Mers el Kébir en 1940.

Diner et nuit à l’hôtel à Oran.

JOUR 7 : ORAN – TLEMCEN – ORAN (122 km)
Petit-déjeuner à l’hôtel.
Route vers Tlemcen.

Visite d’El Mansourah. Elevée en 1302 par Abou Yacoub autour de son camp, durant le siège de Tlemcen par les Mérinides, El Mansourah devient rapidement une ville. Ce ne fut d'abord qu'un camp militaire, réalisé par le sultan mérinide Abou Yacoub en 1299, lors du premier siège de Tlemcen.
Le siège se prolongeant, le sultan se fit bâtir, à l'approche de l’hiver, si rigoureux en ces lieux, une demeure royale, jeta les fondations d'une mosquée pour lui et ses hommes et fit édifier des habitations pour ses soldats et les fonctionnaires royaux, le tout défendu par une muraille. Le premier noyau de cette ville reçut le nom «El mahala el mansourah», qui signifie « Le camp victorieux ». Le siège durant, au bout de deux ans, le sultan fit construire un considérable mur d'enceinte. Tlemcen, fermée au négoce dont elle était le siège, toute l'activité commerciale fut déviée vers El Mansourah dont l'étendue s'accrut. La population augmenta et ce qui n’était qu’un camp devint rapidement une ville. Le sultan y fit alors édifier des bains, des caravansérails, un hôpital et une mosquée dont le minaret, était d'une hauteur extraordinaire. Il donna à la ville le nom d'El Mansourah. Le siège dura plus de huit ans. Tlemcen fut sur le point de céder, mais le souverain Mérinide ayant été assassiné par un de ses esclaves, en 1307, Mansourah fut évacuée. Vingt-huit ans plus tard, les Mérinides revinrent et occupèrent Tlemcen. Abou El Hassan, releva Mansourah qui devient le siège du gouvernement Mérinide du Maghreb Central. Il s’y fit construire un vaste palais où il résida de nombreuses années. Lorsque les Zianides eurent reconquis Tlemcen, Mansourah fut frappée d'un arrêt de destruction, cette fois sans appel.

Déjeuner en cours de visites.

Vous découvrirez ensuite le Plateau de Lalla Setti : le site, palier inférieur des contreforts des monts de Tlemcen, haut de plus de 1000 mètres, domine la ville de Tlemcen (800 mètres d’altitude en moyenne). A partir de cet endroit, on peut jouir d’un admirable panorama qui englobe la ville, ses extensions, les villages environnant et les monts des Traras qui se profilent à l’horizon nord. Le plateau a fait l’objet de grands travaux d’aménagement (étang artificiel, musée, kiosques en bois). D’autres bâtiments, comme la tour d’observation, sont en cours de réalisation. A l’une des extrémités du plateau, vous pourrez observer le mausolée de Lalla Setti, sainte femme, venue d’Irak et établie à Tlemcen où elle a vécu entre le 12ème et le 13ème siècle.

Vous poursuivrez ensuite sur une vingtaine de kilomètres de la ville, en direction des Grottes de Beni Add : une route en lacets qui grimpe en corniche jusqu’à une altitude de 1130 mètres, mène aux grottes de Beni Add. Le seuil franchi, on emprunte un escalier qui donne sur une impressionnante cavité aux dimensions de cathédrale. La longueur totale s’étend sur environ 700 mètres et comprend trois gigantesques salles. La première se situe à 45 mètres de profondeur, la seconde à 15 mètres, tandis que la troisième bat le record de 57 mètres. De fascinantes stalagmites et stalactites, aux formes diverses, et les couleurs tranchées, qui ornent le plafond et les murailles, composent un tableau qui vous laissera rêveur, émerveillé et admiratif face à l’art de Dame Nature. Dans l’une des salles, des stalagmites se sont unies à des stalactites pour donner forme à de gigantesques colonnes de plus de 18 mètres de haut.
Route pour Oran.

Diner et nuit à l’hôtel à Oran.

JOUR 8 : ORAN – FRANCE
Petit-déjeuner à l’hôtel.

Départ pour la visite du plateau de Sidi Abdelkader el Djilani (panorama d'Oran et de Mers el Kébir) : 410 mètres d’altitude sur la montagne du Murdjajo. En ce lieu se dresse un édifice consacré à Sidi Abdelkader El Djilani (saint homme qui donna naissance à la première confrérie religieuse musulmane mais qui n’est jamais venu en Algérie). L’espace a été aménagé, durant les années 80 en lieu de détente. Un téléphérique y mène les gens à partir du centre ville.

Continuation vers la Basilique de Notre Dame du Salut dit le Fort de Santa Cruz. C’est en cet endroit qu’eut lieu, le 4 novembre 1849, le miracle de la pluie. L’eau de cet orage qui dura 3 journées permit de lutter contre l’épidémie de choléra qui a ravagé la population de la ville d’Oran. Depuis et jusqu’à l’indépendance du pays (juillet 1962), les catholiques organisent, chaque année, un pèlerinage sur les lieux. Ce pèlerinage a lieu, depuis 1967-1968, à Nîmes où une réplique de la basilique a été construite. La construction de l’édifice sur les lieux du miracle dura un peu plus d’un siècle. Quatre vierges se sont succédé, pour veiller sur le site.

Passage par la Porte du Santon ; une des trois portes qui, au moyen âge permettait d’entrer ou de sortir de la ville fortifiée. La porte a été comblée pour aménager la route qui mène au quartier de la Scaléra. Cependant, la muraille d’enceinte et les tourelles de gardes (œuvres réalisées au 16ème siècle par les Espagnols) existent toujours. Arrêt à l’Eglise Saint Louis : L’église a été cathédrale d’Oran jusqu’en 1913. Actuellement désaffectée, le premier niveau abrite un centre culturel. Passage à la Place de la perle : un arrêt sur cette place, permet de lire, sur la façade d’une boutique, une inscription qui date de la présence espagnole. En face, se dresse le minaret de la perle, de style arabo-andalou. Toutes proportions gardées, l’architecture rappelle la Giralda de Séville et la Koutoubia de Marrakech. A partir de la place, court une petite ruelle en pente qui sert, la matinée, de marché quotidien. On y trouve les fruits et légumes de saison et les produits de la pêche. Au débouché du marché, s’offre une autre rue. A une centaine de mètres, on découvre le petit mausolée de Sidi El Houari, saint patron de la ville et des puisatiers. Ce personnage, né dans les environs de la ville de Mostaganem, est venu s’installer à Oran, vers la fin du 14ème siècle. Sur la route qui mène aux hauteurs, un mur aveugle où s’ouvre une petite porte. Derrière le mur se dressent les bâtiments du premier hôpital militaire français, construit dès le début de la colonisation. En contrebas, les bains turcs, construits par le bey Bouchlaghem, durant la première présence ottomane (1708-1732). Les Français y installeront la blanchisserie de l’hôpital militaire. Continuation vers la Place Kléber : centre-ville jusqu’à la fin du 19ème siècle, la place s’enorgueillit de trois monuments :
- La porte de Canastel : Seule porte médiévale qui demeure encore debout et qui donne sur la rampe de Madrid,
- L’ancien Hôtel de la Paix : premier hôtel de la ville. Napoléon III y a séjourné durant sa visite de la ville. Actuellement, le bâtiment abrite les services de l’office de gestion des immeubles,
- L’ancienne préfecture : le bâtiment a abrité les services de la préfecture jusqu’en 1958.

Continuation vers la Place de la République : vaste place d’où l’on peut voir la mer et le port d’Oran. On y trouve un kiosque à musique, la fontaine Aucour (du nom d’un architecte qui a marqué durablement l’urbanisme oranais) et de beaux arbres dont des ficus plus que centenaires. Séparés de la place par une rue, se dressent les bâtiments de la maison Bastos, manufacture de cigarettes de la marque dont elle porte le nom. L’usine produit toujours, mais sous une autre dénomination, du tabac.

Le déjeuner se fera sur cette place.

Transfert avec assistance à l’aéroport d’Oran. Envol pour la France sur vol régulier Aigle Azur.



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